Mineurs non accompagnés : la terre comme retour aux sources

 

En France comme ailleurs dans le monde, une partie de la jeunesse perçoit l’agriculture comme archaïque, peu rémunératrice et éreintante, tandis qu’une autre l’associe à un profond sentiment de liberté. Nous avons voulu tenter l’expérience avec des mineurs isolés étrangers - ou mineurs non accompagnés, originaires d’Afrique, d’Asie et du Proche-Orient.

 

Six jeunes, accompagnés par la Croix-Rouge, sont allés à la rencontre de Victor Rabier à Pussay, dans l'Essonne. 

Cet agriculteur de 33 ans, installé en 2019 sur l'exploitation familiale, est céréalier. Son appétence pour l’éducation et la transmission de connaissances l'a amené à s'investir notamment dans deux structures mettant en lumière le secteur, Agridemain et Passion céréales. C’est donc tout naturellement qu’il nous a ouvert ses portes le temps d’une visite.

 
Visite chez Victor Rabier, agriculteur dans le 91

Pour Omar et Abdoulaye, l’agriculture n’est pas une découverte. Mais elle représente, dans leurs pays d’origine, un secteur précaire et difficile, qui pousse aujourd’hui les nouvelles générations à s’orienter vers des métiers plus rémunérateurs, voire à partir en quête d’un avenir meilleur.

Un sentiment qui fait parfois écho à celui des jeunes Français. Pourtant, au terme de la journée, un jeune nous a tout de même demandé s’il était possible de faire un stage dans ce domaine.

 

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