Maïs et pastèque : une association gagnante au Bénin

 

L'association de cultures, ou compagnonnage, est une pratique agricole ancestrale visant à optimiser l'utilisation de l'espace, à améliorer la santé des plantes et à augmenter les rendements. Au Bénin, l'association du maïs et de la pastèque est une méthode éprouvée qui illustre parfaitement les avantages de cette technique.

 

Les avantages de l'association maïs-pastèque

Le maïs, en tant que plante haute, offre un ombrage partiel aux plants de pastèque, protégeant ainsi leurs feuilles des ardeurs du soleil. De plus, les tiges robustes du maïs servent de support naturel aux vignes grimpantes de la pastèque, évitant que les fruits ne reposent directement sur le sol, réduisant ainsi les risques de maladies et de pourriture.

En retour, le feuillage dense de la pastèque couvre le sol autour des plants de maïs, limitant la croissance des mauvaises herbes et aidant à conserver l'humidité du sol. Cette couverture végétale réduit également l'érosion, améliorant ainsi la santé globale du sol.

Source : Bénin Fruits et Fleurs

 

Pratiques culturales au Bénin

Au Bénin, cette association est couramment pratiquée par les agriculteurs locaux. Les semis de maïs sont effectués en premier, permettant aux plants de prendre de la hauteur. Quelques semaines plus tard, les graines de pastèque sont semées entre les rangs de maïs. Cette synchronisation assure que les deux cultures bénéficient mutuellement de leur présence.

 

Conseils pour une association réussie

  • Espacement adéquat : veillez à laisser suffisamment d'espace entre les rangs de maïs pour permettre aux pastèques de s'étendre sans entrave.

  • Choix des variétés : optez pour des variétés de maïs et de pastèque adaptées à votre climat et à votre type de sol.

  • Gestion de l'eau : assurez-vous que les besoins en eau des deux cultures sont satisfaits, en tenant compte de leurs exigences spécifiques.

En intégrant ces pratiques dans votre jardin ou votre exploitation, vous pouvez non seulement améliorer la productivité, mais aussi favoriser une agriculture durable, inspirée des savoir-faire traditionnels béninois.

 
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